La Médaille miraculeuse est le nom que la dévotion populaire catholique a donné à une médaille créée suite aux apparitions de la Sainte Vierge de 1830, au 140 de la rue du Bac, à Paris.
Catherine Labouré, religieuse novice au couvent des sœurs de la Charité de saint Vincent de Paul, raconta à son confesseur, le père Aladel, avoir vu la Vierge Marie.
Cette médaille fut frappée à la demande expresse de la Mère de Dieu, faite au cours de la deuxième apparition du 27 novembre 1830, comme un témoignage d'amour, gage de protection et source de grâce.
Prière à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse
O Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, vous avez voulu apparaître à Sainte-Catherine Labouré comme la Médiatrice de toutes les Grâces, écoutez-moi, je Vous implore !
Je remets entre Vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels.
Je Vous confie la grâce que j'ose solliciter de Votre Bonté, Vous suppliant humblement d'en parler à Votre Divin Fils et de Lui demander de m'exaucer, si cette grâce que j'implore est bien conforme à Sa Volonté et au bien de mon âme.
Après avoir élevé Vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge Puissante, les abaisser sur moi, m'envelopper de Vos rayons de Grâces afin qu'à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d'ici-bas, se purifie et marche joyeusement à Votre suite, jusqu'au jour où Vous m'accueillerez à la porte du Ciel. Amen.
Fiche sanctuaire
2.5.0.0
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Genèse 13,15-18 :
“Tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta descendance, pour toujours. Je rendrai nombreuse ta descendance, autant que la poussière de la terre : si l’on pouvait compter les grains de poussière, on pourrait compter tes descendants ! Lève-toi ! Parcours le pays en long et en large : c’est à toi que je vais le donner.” Abram déplaça son campement et alla s’établir aux chênes de Mambré, près d’Hébron ; et là, il bâtit un autel au Seigneur."
Exode 3,8
"Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel, vers le lieu où vivent le Cananéen, le Hittite, l’Amorite, le Perizzite, le Hivvite et le Jébuséen."
Parcourir la Terre Sainte sera l'occasion de revisiter notre histoire, l'annonce de l'Ange à la Vierge Marie à Nazareth, la naissance du Sauveur à Bethléem, dans une mangeoire, sa vie d'enfant à Nazareth, sa vie d'adulte et d'évangéisation autour du lac de Tibériade où il a guéri les malades, et sa vie à Jérusalem.
Parcourir la Terre Sainte sera aussi l'occasion de découvrir les prophètes qui ont précédé le Christ, mais aussi la naissance de la jeune Eglise confiée à Pierre et aux apôtres.
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Nazareth, littéralement, "la gardienne", est au début de l'ère chrétienne, un petit village rural d'une cinquantaine de familles. C'est là que Jésus a grandi, qu'il a passé la plus grande partie de sa vie.
Les paraboles de Jésus sont toutes imprégnées de la vie concrète de la campagne, le semeur, l'ivraie, le joug, le trésor caché, le berger, la brebis égarée...
Les bords du lac de tibériade n'ont guère chargés. En parcourant la Galilée, l'évangile à la main, nous comprendrons de façon renouvellée cette cité qui n'a pas vieilli depuis 2000 ans.
Notre Dame du Mont Carmel (extrait du Bulletin n°264)
1. Le Mont Carmel
Comme son nom l’indique, l’Ordre du Carmel est né géographiquement au Mont Carmel, lieu marqué par la présence du prophète Élie (IXème siècle avant Jésus-Christ) dont l’histoire est relatée dans le livre des Rois (1R 17-19.21-2R 2).
C’est au Mont Carmel qu’eut lieu la célèbre dispute avec les prophètes de Baal, qui marqua la puissance de Dieu sur les dieux étrangers (cf. 1R 18).
Au début du XIIIe siècle, les ermites qui vivaient dans cette montagne, près d’une source appelée source d’Élie, reçurent leur Règle du patriarche de Jérusalem, Albert. Ce texte traduit bien l’idéal monastique que la tradition patristique a transmise à travers la figure d’Élie : celui-ci est l’archétype du moine, par sa vie pauvre, son célibat, l’épreuve du désert avant la rencontre avec Dieu.
N’ayant pas de fondateur, les Carmes ont trouvé en Élie leur guide et leur Père ; ils ont retenu comme devise ses deux cris qui résument l’idéal carmélitain : « Il est vivant le Seigneur devant qui je me tiens ! » (1R 17,1 ;18,15) et « Je brûle de zèle pour le Seigneur, Dieu de l’univers ! » (1R 19, 10.14)
A l’Horeb, après une longue marche de quarante jours et quarante nuits, avec pour seule nourriture le pain et l’eau apportés par un ange, Élie rencontre Dieu, dans le silence.
Sur la montagne de la Transfiguration, devant les apôtres Pierre, Jacques et Jean, Élie apparaît avec Moïse dans la lumière glorieuse du Christ.
A l’instar du prophète, la vocation du Carmel est de se tenir en présence du Dieu vivant, c’est-à-dire veiller dans une prière continuelle, silence et dialogue d’amour, contemplation du Dieu vivant et intercession pour le monde.
A travers la figure d’Élie, le Carmel a reçu deux notes caractéristiques : le goût de la solitude, du silence où Dieu parle au cœur et le sens de la paternité spirituelle.
2. Saint Simon Stock
En 1166 naissait un petit Anglais : Simon Stock. Chez ses parents, de très noble famille, on menait grand train, surtout à l’époque de la chasse, mais aux réceptions, Simon préférait la solitude des bois.
Simon entendait plutôt parler des grands moines auxquels l’Angleterre, l’Irlande, la France et la Germanie devaient non seulement leur Foi, mais l’instruction et la Science ; cela l’ouvrait au recueillement. A douze ans, Simon Stock s’évade et se cache dans les bois. Près d’une petite fontaine il trouve un chêne creux dont il fait sa cabane. Il vit là trente-trois ans, et ce n’est pas banal, vu son nom ou surnom : « Stock » : tronc, tas de bois. Nous disons nous aussi un stock de bois.
Dans son désert, notre ermite a pourtant des « visites »… des visites du ciel… Un jour, la Sainte Vierge, pour laquelle il a une extrême dévotion, lui annonce que les Carmes membres d’un ordre religieux consacré à Marie viennent d’arriver en Angleterre, et ajoute qu’elle serait heureuse de le voir entrer dans son ordre : l’ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel.
Aussitôt, Simon quitte son tronc d’arbre, sa claire fontaine, et s’en va rejoindre les religieux inconnus, arrivés d’Orient.
À peine est-il Carme que Simon demande à partir en Terre-Sainte. Après six mois, de retour sur son île, en Angleterre, notre Carme n’a plus qu’une idée : par ses prières, ses pénitences, sa parole, travailler ardemment au règne de Dieu. Le protestantisme n’a pas encore divisé l’Angleterre. Elle est toute catholique-romaine, mais peut-être n’est-elle plus, comme aux tout premiers temps du christianisme, « l’île des saints ». Aux Carmes de reprendre et de continuer l’œuvre des grands moines d’Occident, fils de Martin de Tours et de Benoît… Seulement leur règle n’est pas reconnue. Qui sont ces moines d’Orient ? Quand, élu Général de son Ordre, Simon Stock demande au Pape de l’approuver, il se trouve des gens pour le dénigrer. Le Carmel est menacé dans son existence même. Il doit affronter une crise marquée par le passage d’un grand nombre de ses religieux vers d’autres ordres mendiants, franciscain ou dominicain comme le conseillait le quatrième concile du Latran (1215).
Ne sachant qui croire, le Pape prie la Sainte Vierge de l’éclairer. Elle se montre à lui et lui dit : « Accorde aux Carmes, la grâce qu’ils te demandent. (...) »
Sans plus tarder, le Pape approuve la Règle de l’Ordre du Carmel en 1226.
3. Le Scapulaire
Ainsi encouragé, Simon supplie Notre-Dame d’accorder de nouvelles faveurs : « Montrez que vous êtes notre mère ! Fleur du Carmel, Mère incomparable, par un signe sensible, donnez aux Carmes un privilège de protection ». Il disait chaque jour cette prière :
« Fleur du Carmel, Vigne fleurie, Splendeur du Ciel, Vierge féconde, Unique, Douce mère, mais qui ne connut pas d’homme, aux Carmes accorde tes faveurs, Etoile de la mer. »
La Sainte Vierge paraît alors en grand cortège, scapulaire en main et lui fait don de ce saint habit. Le scapulaire des Carmes et Carmélites est une longue bande de tissu brun, avec, vers le milieu, une large ouverture pour passer la tête, de sorte qu’il retombe sur le dos et sur la poitrine. Et la Sainte Vierge de lui dire : « Reçois mon fils, ce scapulaire. Celui qui mourra revêtu de ce saint habit, sera préservé de l’enfer. C’est un signe de salut, une sauvegarde dans les périls, un gage de paix et d’alliance éternelle ».
Elle dit cela à Cambridge, le 16 juillet 1251.
Le Pape Innocent IV bénit le scapulaire et y attacha de nombreux privilèges.
Et voici que la Sainte Vierge, dans sa bonté, apparaît de nouveau ; cette fois, au Pape Jean XXII. Elle redit quel merveilleux privilège elle accorde aux Carmes par son scapulaire, et non seulement à eux, mais à tous ceux qui, de près ou de loin, font partie de la grande famille du Carmel. Elle les préservera de l’enfer et, ajoute-t-elle, « si à leur départ de ce monde ils courent vers le purgatoire, Moi, leur Mère j’y descendrai par grâce le samedi d’après leur mort et je délivrerai tous ceux que je trouverai dans le purgatoire, et je les mènerai au ciel ».
Avez-vous remarqué ? le samedi ; c’est pourquoi cette indulgence est appelée indulgence sabattine.
La première chose est de recevoir le scapulaire qui consiste pour l’ensemble des fidèles en deux petits morceaux de drap, retenus sur les épaules par un cordon. Depuis quelques années, l’Église a même permis dans certains cas de le remplacer par une médaille du scapulaire.
Bien sûr, il faut y joindre une vie vraiment chrétienne, pure, mortifiée, apostolique, et puis demander à son confesseur d’indiquer quelques prières à dire, par exemple le chapelet.
Au lendemain de la communion solennelle, dans beaucoup de paroisses, tous les enfants recevaient le scapulaire.
Le 16 juillet 1951, à l’occasion du septième centenaire du scapulaire, Sa Sainteté le Pape Pie XII a écrit au Père général des Carmes une lettre dans laquelle il lui dit : « Vêtement marial, le saint scapulaire est certainement un signe de garantie de la protection de la Mère de Dieu ».
Il faut donc remettre en honneur le port du scapulaire.
Conclusion
Faut-il dire que le Scapulaire dispense de porter sa croix chaque jour à la suite de Jésus ? certes non. Mais cet habit, qui fait de nous les serviteurs de la Très Sainte Vierge Marie, sera une source de grâces qui nous rendront plus facile les sacrifices et renoncements qu’exigent la fuite du péché et l’imitation de notre Sauveur, seul chemin qui conduit au bonheur du ciel.
Jean-Paul II : « Par l’intermédiaire du Scapulaire, les dévots de la madone du carmel expriment leur volonté de modeler leur existence sur l’exemple de Marie, la Mère, la Patronne, la sœur, la Vierge très pure, accueillant avec un cœur purifié la Parole de Dieu et se dédiant avec zèle au service des frères... » (26 juillet 1988). ●
Source : http://www.carmel.asso.fr/La-figure-d-Elie-au-Carmel.html
Source : extrait du livret Le Scapulaire du Mont-Carmel, éditions Traditions Monastiques
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A l'origine, la Judée est le territoire attribué par Josué à la tribu de Juda, fils de Jacob (Jos 15,1);
la Judée a beaucoup évolué au cours de l'histoire, jusqu'à être rayée de la carte en 153 par l'emprire romain et prend le nom de Palestine, nom qui sera étendu ensuite à toute la Terre Sainte.
Pour un Galiléen comme Jésus, la Judée est une terre relativement pauvre. Jésus ne va en judée que pour se rendre à Jérusalem à l'occasion des trois fêtes de pèlerinage (Tentes, pâque et Pentecôte).Il passe alors par Jéricho. Bethléem et Ain Karem sont attachés à son enfance.
Les évangiles nous signalent également Béthanie, Bethphagé, Ephraïm et enfin Emmaüs.
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Jérusalem est entrée dans l'histoire lorsque David prit la ville aux Jébuséens et en fit sa capitale.
La vieille ville de jérusalem et le mont des Oliviers présentent une caractéristique extraordinaire pour le pèlerin chrétien : ils évoquent d'une façon exceptionnelle ce qu'a pu être la ville Sainte à l'époque du Christ.
Quand le pèlerin découvre l'esplanade et la vieille ville depuis le mont des oliviers, son émotion n'est sans doute pas si éloignée de celle des pèlerins auxquels se mêlaient Jésus et ses disciples, lorsqu'ils découvraient la ville et son temple depuis le même endroit...
Jérusalem ! Que vos cœurs s'attachent à ses murs ! (Ps 47,14)
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La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
La basilique du Sacré-Cœur, dite du Vœu national, située au sommet de la butte Montmartre, dans le quartier de Clignancourt du 18° arrondissement de Paris, est un édifice religieux parisien majeur.
La construction de cette église, monument à la fois politique et culturel, suit l'après-guerre de 1870. Elle est déclarée d'utilité publique par une loi votée le 24 juillet 1873 par l'Assemblée nationale de 1871. Elle s'inscrit dans le cadre d'un nouvel « ordre moral » faisant suite aux événements de la Commune de Paris, dont Montmartre fut un des hauts lieux. Avec près de onze millions de pèlerins et visiteurs par an, c'est le second monument religieux parisien le plus visité après la cathédrale Notre-Dame de Paris
Depuis longtemps la colline de Montmartre a été un lieu de culte : paganisme gaulois supposé puis temples gallo-romains dédiés à Mercure et probablement à Mars ; culte chrétien après le martyre de l'évêque Denis au III° siècle, chapelle surmontant la crypte du martyrium de saint Denis, construction au XIIe siècle de l'église Saint-Pierre, parmi les plus anciennes de Paris, pour l’abbaye royale de Montmartre par le roi Louis VI et sa femme Adélaïde de Savoie. Le nom de la colline de Montmartre vient probablement du nom du lieu, Mons Martis (mont de Mars). L'église de Montmartre qui s'est substituée aux temples romains a été élevée en l'honneur des saints martyrs saint Denis, Rustique et Éleuthère décapités selon la légende sur la colline et dont une chapelle, située sur le flanc sud de la butte, devait commémorer le lieu traditionnel du supplice, en prenant le nom de Saint-Martyre. Le mont de Mars a donc pu être réinterprété vers le IXe siècle en Mont des Martyrs (Mons Martyrum), puis par dérivation populaire en « mont de martre », martre signifiant « martyr » en ancien français. La substitution toponymique du mont païen par le mont chrétien reste cependant hypothétique et la double étymologie (mont de Mars et mont des Martyrs) est encore actuellement traditionnellement proposée. Il faudrait, « pour pouvoir trancher la question, savoir comment le peuple, dans son langage parlé, appelait cette colline avant le IXe siècle, puisque c'est à cette époque que les documents écrits enregistrèrent le changement de nom. »
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