Le curé d'Ars, prêtre du Seigneur

Les foules avaient une grande confiance dans les prières de saint Jean Marie Baptiste Vianney. Il ne pouvait sortir de son vieux presbytère, de sa pauvre église sans être entouré d’âmes suppliantes qui s’adressaient à lui, comme du temps de sa vie mortelle, elles se seraient adressées à Jésus lui-même. Et lui, bon saint, par ses paroles pleines d’amour de Dieu, il affermissait leur espérance.
Le curé d’Ars a fait preuve d’une grande charité, envers Dieu comme envers le prochain ! Il ne pouvait prêcher sur l’amour de Dieu sans verser des larmes brûlantes, et, dans ses dernières années, il semblait qu’il ne pouvait plus parler d’autre chose, ni vivre pour autre chose.
Quant au prochain, pour le consoler, l’absoudre, le sanctifier, il s’est sacrifié jusqu’à l’extrême limite de ses forces. Il était si intraitable envers le péché, mais si accueillant, si compatissant pour le pécheur.
Prêtre du Seigneur, confesseur infatigable, le saint curé d’Ars, savait quelle importance tient dans la vie chrétienne, une confession bien faite. C’est pour en procurer les heureux fruits à des millions d’âmes qu’il a consenti, certains jours, à demeurer quinze à seize heures comme emprisonné, dans un confessionnal inconfortable.
Le seul confort pour le saint curé d’Ars dans ce monde, était la Présence Réelle de Jésus dans le tabernacle, sa grande joie était de distribuer l'Eucharistie aux pèlerins qui lui rendaient visite. Aux âmes de bonne volonté, il ouvrait grandes les portes de la Fête Eucharistique.