Bethléem, la nativité du Seigneur

Bethléem, la ville de David, à la porte du désert de Judée, est perchée sur le flanc de la montagne. En contrebas, quelques champs de blé, quelques troupeaux et des grottes. Y a-t-il la le champ de Booz, où glanait Ruth la Moabite ? Ces troupeaux sont-ils comme celui que gardait David quand il fut oint par Samuel ? La grotte des bergers est-elle ici ?

En face de nous, la basilique construite par sainte Hélène (326), son fronton sur lequel figuraient des mages venus d’Orient, la porte d’entrée si petite, si basse pour empêcher les Cavaliers de pénétrer, dit-on. Adossée à la basilique, l’église Sainte-Catherine, où les catholiques célèbrent la messe de Noël, et le cloître dédié à saint Jérôme, qui vécut ici et traduisit la Bible en latin.

Nous descendons dans la crypte. C’est la grotte de la Nativité, C’est là que Marie mit au monde son fils premier-né. C’est là que Dieu se présenta aux hommes, fragile nouveau-né, qu’il révéla son visage. C’est là que les bergers reconnurent le Messie dans l’enfant emmailloté, couché dans une mangeoire. C’est là que les mages adorèrent, qu’ils offrirent l’or de la royauté, l’encens de la divinité et la myrrhe de la Passion. « A Bethléem, C’est toujours Noël », explique le sacristain, tendant aux pèlerins l’Evangile de la Nativité. Or il advint, en ces jours-là, que parut un édit de César Auguste, ordonnant le recensement de tout le monde habité... (Lc 2, 1).

Source Magnificat Terre Sainte