Un sentier escarpé grimpe le long des gorges du Wadi Qelt. Depuis Jéricho, trente kilometres d’une marche harassante à travers le désert de Juda, avec pas moins de mille deux cents mètres de dénivelé, conduisent au village de Béthanie, adossé au mont des Oliviers, aux portes de Jérusalem. Qu’il fait bon, après la fournaise du désert, venir s’asseoir à l’ombre d’un figuier ! Jésus a suivi ce même chemin. Il a raconté, juste avant sa visite à Marthe et Marie, la parabole du bon Samaritain, qui se passe justenent sur cette route. Dans la maison de Béthanie, Jésus a vécu des moments d’amitié chaleureuse. Marthe s’empressait de l’accueillir ; Mario, à ses pieds, l’écoutait. Que dire de Lazare ? Les pleurs que Jesus a versés, devant son tombeau témoignent de la densité des instants partagés. Pour verser de telles larmes, il fallait qu’il aimât !
Béthanie, littéralement la "maison de celui qui pleure", est appelé El Azariyeh, par les Arabes, en souvenir de Lazare. Nous savons par Origène que le tombeau de Lazare a été vénéré dès les premières générations chrétiennes. Pas moins de quatre églises s’y sont succédé depuis l'époque byzantine. On y contemple encore des mosaïques datant du IVe siècle. C’est donc, avant tout, la résurrection de Lazare qui a retenu l’attention de l’Eglise primitive. Ce miracle saisissant avait cristallisé la haine des autorités qui décideront, à partir de ce moment-là, de faire mourir Jésus.
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