A Fatima, la première manifestation divine s'est traduite par l'apparition de l'Ange au printemps 1916.
« Ne craignez pas! Je suis l'Ange de la Paix, annonça-t-il aux enfants. Priez avec moi !
S'agenouillant à terre, il courba le front jusqu'au sol, et récita alors trois fois cette prière : " Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas et qui ne vous aiment pas !" »
Chaque fois que l’ange priait, il s’agenouillait, puis se prosternait, tête contre le sol pour prier
A chaque apparition de la Vierge les enfants étaient à genoux.
Les enfants passaient des heures en prière, à genoux en récitant les prières que l’ange ou Marie leur avaient apprises.
Quand Dieu se rend présent à l’homme, sa gloire fait que l’être humain se prosterne instantanément devant Lui car il prend conscience de sa pauvre nature pécheresse. Le passage du livre d’Isaïe et de nombreux autres textes bibliques nous le montrent.
Isaïe 6, 1-13 : « Je vis le Seigneur assis sur un trône grandiose et surélevé. Sa traîne emplissait le sanctuaire. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui, ayant chacun six ailes, deux pour se couvrir la face, deux pour se couvrir les pieds, deux pour voler. Ils se criaient l'un à l'autre ces paroles : " Saint, saint, saint est Yahvé Sabaot ! » Sa gloire emplit toute la terre. "
Les montants des portes vibrèrent au bruit de ces cris et le Temple était plein de fumée. Alors je dis : " Malheur à moi, je suis perdu ! car je suis un homme aux lèvres impures, j'habite au sein d'un peuple aux lèvres impures, et mes yeux ont vu le Roi, Yahvé Sabaot. »
Lc 5, 8-9 : « A cette vue, Simon-Pierre se jeta aux genoux de Jésus, en disant : " Eloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! " La frayeur en effet l'avait envahi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause du coup de filet qu'ils venaient de faire. »
Ap 1, 17-18 : « A sa vue, je tombai comme mort à ses pieds, mais il posa sur moi sa droite et dit: Ne crains pas, Je suis le Premier et le Dernier, et le Vivant; je fus mort, et voici, je suis vivant pour les siècles des siècles, et je tiens les clés de la mort et de l'Hadès. »
Ces textes indiquent que lorsque Dieu se rend présent, l’homme est saisi d’une crainte révérencielle et se prosterne immédiatement.
Romains 14,11 : « Car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu. »
Ephésiens 3,14 : « A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père. »
Si je plie le genou cela signifie que je reconnais qui est Dieu : mon saint Créateur, éblouissant de gloire et qui je suis : une pauvre créature, mais tellement aimée de son Père et pourtant tellement indigne de l’être. Il s’est abaissé par amour jusqu'à la mort pour moi. Plier le genou c’est avoir une relation juste avec Dieu. Alors si je m’abaisse, il me relèvera
Il s’agit du cœur de la foi de l’Eglise. Si nous nous agenouillons à la consécration, c’est que nous croyons que le Roi des rois est réellement présent et il n’est pas insignifiant de L’adorer à ce moment précis.
Dans la Présentation générale du missel romain (présentation du missel réformé de 1969), il est écrit :
« Ils [les fidèles] sont à genoux pour la consécration, à moins qu’une raison de santé, l’exiguïté des lieux ou le grand nombre des assistants ou d’autres justes raisons ne s’y opposent. Toutefois, ceux qui ne s’agenouillent pas pour la consécration font une inclinaison profonde lorsque le prêtre fait la génuflexion après la consécration. » (n°43)
Alors, comme les enfants de Fatima, apprenons à plier le genou devant Dieu pour sa gloire et notre glorification.
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